Système Monétaire 3.0

La Monnaie n’est pas une marchandise physique. C »est une quantification immatérielle et mathématiquement contrôlée des échanges de biens.


Une marchandise physique, a une limite de production (la quantité d’Or sur terre est limitée) qui une fois atteinte, aboutit à une déflation par la thésaurisation – inévitable et totalement justifiable pour préparer l’avenir – de la dite monnaie (problème historique de l’Etalon Or).

Limiter la masse monétaire mathématique arrive au même résultat.

Par ailleurs la production physique de cette monnaie étant imprévisible (on peut découvrir un gigantesque gisement d’Or ou d’Argent ou de Cuivre – 3ème métal du « panier » par exemple) provoquant alors une inflation énorme totalement imprévisible elle aussi (problème historique de la ruée vers l’Or) et désastreuse.

Créer de la monnaie mathématique sans limite arrive au même résultat (planche à billets).

C’est une marchandise immatérielle, mathématique, dont il faut limiter et contrôler la production (Banque centrale), et qui ne doit pas être négative afin d’éviter les deux extrêmes :

1) La déflation par effondrement de la masse monétaire ou thésaurisation par la destruction, ou la pénurie de monnaie…

2) L’inflation par explosion vers le haut de la masse monétaire (production de monnaie incontrôlée)

De fait, à partir d’une masse monétaire M0 donnée, la masse monétaire Mn (nième année) obtenue, pour une production contrôlée, connue de tous, et stable de f% est de :

Mn = M0(1+f%)^n

Avec 0 inférieur à f% inférieur à 5% on s’assure de maîtriser l’inflation dans des limites raisonnables. (Rôle d’une Banque Centrale). Pourquoi 5% / an ? C’est un taux généralement admis comme maximum tolérable pour l’inflation. Comment est géré cette création monétaire ? Par le Dividende Monétaire, (ce serait moins que le RMI-RSA en France ! Donc on le fait déjà dans les faits mais en payant des intérêts aux Banques, n’importe quoi !). C’est à la BCE de le faire et de l’inclure à son bilan. Tout le monde reçoit ce dividende monétaire, qui est indépendant du salaire, de son emploi et de sa situation économique (chômeur, retraité, jeunes, tout le monde, chaque citoyen de la zone monétaire.). par ailleurs, le crédit / dette, ne doit pouvoir exister qu’en quantité INFERIEURE à la quantité de monnaie disponible.

Comment s’en assurer ? En intedisant un ratio bancaire supérieur à 1 ce qui encourage le CASINO SPECULATIF et les catastrophes que l’on connaît comme nous allons le démontrer.

Une Banque pouvant prêter 95% de ses dépôts, permettrait potentiellement à ce crédit déposé dans une autre banque de prêter (95%^2) de monnaie etc… autant de fois qu’il y a de banques (soit n banques).

Et la série mathématique : Sn = 95% + 95%^2+ … + 95%^n

Peut s’écrire : Sn = a (1+a^2+…+a^n) avec a = 95%

Pn = a [1-a^(n+1)]/(1-a)

Pn = Quantité totale de crédits – dettes, que peuvent générer n banques.

Or cette série ne converge que pour a inférieur à 1. Si a supérieur à 1 elle tend vers l’infini ! Qu’ont ils faits de 1971 à 2009 ? Ils ont décidé sans le demander à personne, que a serait supérieur à 1, permettant ainsi une création potentiellement infinie d’argent dette, s’alimentant sans fin, les nouveaux prêts étant créés pour payer les anciens, sans limite, et créant une bulle spéculative pyramidale inouïe d’autant plus importante que le nombre « n » de banques est important !

Il suffit de multiplier le nombre de Banques pour pousser la spéculation à son maximum sans aucune limite (n = nombre de banques).

C’est à la portée de tout étudiant de 1ère en Lycée Français de savoir ça !

Avec a inférieur à 1 : P = limite Pn (n=> infini) = a/1-a

Assure à 100% que la somme totale des crédits alloués à un instant « t » ne peut pas dépasser une limite quel que soit le nombre de Banques existantes. Par ailleurs la production contrôlée de la masse monétaire à « 0 inférieur à f% inférieur à 5% » assure qu’un surplus de monnaie créée, permet de générer autant de crédits supplémentaires, et pas plus, avec 100% de fiabilité.

Ainsi avec a inférieur à 1 et 0 inférieur à f% inférieur à 5%, on est sûr qu’il peut y avoir autant de banques que l’on veut, et que jamais la masse monétaire ne s’effondrera ni n’explosera. Le système permet en outre de multiplier le nombre de petites Banques sans aucun risque, rendant le métier libre et dense dans l’économie. Ce n’est donc pas les réserves fractionnelles en elles mêmes qui ont créé le problème, mais la multiplication des Banques associées à un ratio de création monétaire* supérieur à 1 (on peut créer plus d’argent dette que de vraie monnaie !).

* Suite à un message  dans le post je rappelle ici comme c’est écrit plus haut que a n’est pas le ratio de création monétaire par les fonds propres, mais le ratio de création monétaire par les dépôts ! Ca n’est évidemment pas du tout la même chose que ce qui était utilisé jusqu’ici.

Il faut changer les règles de production de la monnaie, et du crédit, pour rentrer, enfin, dans un monde sage avec sa monnaie.

Ainsi nous appelerons « l’Etalon Or » Sytème Monétaire 1.0

Le Système Monétaire 1.0 avait des phases d’inflation lors des ruées vers l’Or, puis des phases de déflations lors des périodes de thésaurisation de la monnaie.

Depuis 1971 nous vivons dans le système des réserves fractionnaires avec Banques centrales avec un ratio de création monétaire > 1 par rapport à la monnaie de base, et décorrélé de lien avec les marchandises physiques c’est le Système Monétaire 2.0

La passage au dividende monétaire positif, avec Banque Centrale, réserves fractionnaires limitées à un % de création monétaire par rapport à la monnaie de base strictement inférieur à 1, nous le nommons le Système Monétaire 3.0

www.creationmonetaire.info – Creative Common 3.0

(17 commentaires)

  1. Ce que vous exposez n’est valable que dans le système des banques centrales. Si on considère l’autre hypothèse, les banques émettent elles mêmes leurs « billets », système qui prévalait avant que l’état n’impose la monnaie de sa banque d’état, la situation est très différente car le marché va déprécier les banques sans fonds propres au bénéfice des autres et ce en temps réel. Actuellement les investisseurs achètent les banques européennes qui n’ont pas reconstitué leurs fonds propres PARCE QUE CHACUN FAIT LE PARI GAGNANT QUE L ETAT EST DERRIERE! La question n’est donc pas BNP ou GS, la question n’est pas la réserve fractionnaire, la vraie question est la FED, la BCE et les états qui garantissent les banques. Je prends un dernier exemple: si l’état garantissait sans limites les entreprises de bâtiment il y aurait des milliers de logements vides partout construit n’importe comment et à vendre car les entreprises pourraient avoir des balance sheet extrêmement déséquilibrées sans faire faillite…

  2. Sans doute, mais le retour en arrière n’existe pas. Nous sommes en système à Banque Centrale, il faut le faire évoluer vers du mieux, pas revenir au passé.

    L’intérêt d’avoir une monnaie universelle au sein d’une société donnée n’est pas à démontrer.

    Par ailleurs des SEL existent qui créent leur propre monnaie, ça marche parce que la monnaie officielle n’est pas dense dans l’économie. Je vous invite à lire ce post : http://creationmonetaire.blogspot.com/2009/09/revolution-une-creation-monetaire.html

  3. Votre raisonement est FAUX et ARCHI FAUX. A votre décharge, en 92, télécom ne devait probablement pas dispenser le moindre cours d’économie mais pour ce qui est des maths vous n’avez aucune excuse.

    1) L’argument de la série tendant vers l’infini est faux:
    Si la banque centrale prete à toutes les banques (disons qu’il y en a n) une masse monétaire M euros et que celle ci peuvent à leur tour prêter 10M euros (prenez 100M, 0,5M ca ne change rien) alors la masse monétaire présente dans l’économie est de 10M et ce quelque soit le nombre n de banques… Je pense qu’un élève de cinquieme est capable de le montrer… En effet, chaque banque recoit (en supposant que c’est réparti équitablement) M/n euros, puis prete chacune 10M/n euros ce qui fait au total dans l’économie n*10M/n=10M euros et ce quelque soit n… donc en fixant le multiplicateur la banque centrale connait exactement la masse monetaire disponible dans l’économie. Vous avez juste oubliez que si le nombre de banques augmente alors la somme pretée à chacune diminue (erreur grossière quand même qui me laisse sceptique quand à vos intentions manipulatrices).
    Par ailleurs je pense que vous faites une confusion en écrivant votre série. Je ne voit pas pourquoi le fait qu’il y ait n banque devrait s’écrire sou la forme d’une série géométrique. A mon avis je pense que vous confondez avec le calcul du multiplicateur monetaire dont dispose une banque et ou a représente le ratio légal des fonds propres sur depot et n le nombre de pret que la banque effectue(bref ca n’a rien a voir, vous devriez ouvrir un bouquin de premiere annee de fac d’eco et vous auriez la demonstration propre).

    2)Je pense que la petite correction que je viens de faire a vos calculs vous montre que la banque centrale sait exactement la quantité de masse monétaire qu’elle injecte.
    J’espere maintenant de finir de vous convaincre que le dividende monetaire tel qu’il est presente sur la video daily motion n’a aucun sens économique (d’ailleurs j’ai été assez choqué que dans cette video vous revendiquiez de friedman citer le moindre de ces travaux).
    Considérons une économie simple à deux agents A et B et un seul bien (disons les pomme de terre)
    Supposons qu’a t= 0 ils recoivent chacun 10 euros comme vous le preconisez. Maintenant supposons que pendant la premiere anne, A produit 2 patate et B 8. Que fait A qui est malin? Il achete 6 patates à B. A mange ses 8 patates. Resultat des courses? A a produit 2 patates et grace au miracle du dividende monetaire en a mangé 6, B se retrouve avec des bouts de papier. L’annee suivante A recoit de nouveau 10 euros et recommence exactement la meme chose. Bref grace à ce systeme, A peut consommer beaucoup plus qu’i ne produit tout au long de sa vie. Autrement dit, cette politique monetaire n’est pas credible et desastreuse economiquement puisqu’elle encourage à ne pas produire… Bref, si « le dividende » monetaire ne fonctionne pas pour une economie à deux agents et 1 bien, je pense qu’il n’a aucune chance de fonctionner dans des economies bien plus complexe.

    3) Je vous donne qd meme une piste pour resoudre le probleme precedent: si en fin de periode les agents sont obliges de redonner à la banque centrale l’argent qu’ils ont percu en debut de periode. En effet, si A est oblige de restitué ces 10 euros en fin de periode, alors il n’a d’autre choix que de vendre 6 patates et donc par consequent de consommer comme il produit… Bref c’est de l’argent « dette » comme votre blog aime l’appeler. Si ce systeme est en place en ce moment, c’est qu’il y a de bonnes raisons…

    Alors s’il vous plait, ouvrez (juste une fois dans votre vie)un livre d’économie avant d’en parler et de porter des jugements sur des choses que vous ne comprenez pas et de citer des economistes qui n’ont jamais dit ce que vous voulez leur faire dire.

    Merci!

  4. @Jean Je ne comprends absolument pas de quoi vous parlez ou j’ai peur de comprendre que vous pensez que l’argent n’existe que par « injection des banques centrales »…

    Je vous renvoie donc très simplement à l’effet de levier (ratio de Cook pour faire simple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ratio_Cooke , ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Ratio_McDonough ), qui est la base de la création monétaire, à savoir que les Banques créent à partir de d’une quantité de fonds propres 12,5 x plus de monnaie sous forme de crédits. (En réalité même beaucoup plus, la crise ayant révélé des ratios bien plus élevés…).

    Je vous renvoie aussi à l’argent dette de Paul Grignon : http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr-in_news

    Vous êtes prof d’économie comme il semble dans votre commentaire ?

  5. non je ne suis pas prof d’eco mais j’ai fait un master d’eco et une ecole d’inge. Je suis amené à m’intéresser à l’économie (et surtout à la création monétaire!) dans mon métier (trading).

    Vous écrivez:
    « Sn = a (1+a^2+…+a^n) »

    « (n = nombre de banques) »

    Et je vous ai dit que c’est faux et qu’en aucun cas votre calcul represente l’ensemble de credit dispo à l’echelle macro mais qu’il represente le calcul de multiplicateur de credit. Vous ajouter que lorsque a est plus grand que 1 cette serie tend vers plus l’infini.
    La encore c’est faux car vous definissez mal a, si une banque peut preter 10 fois ses fond propre alors a vaut 10% et non 10 car a est défini comme fond propre/credit (cf n’importe qu’elle bouquin sur la création monétaire).
    C’est bien pour cela que vous trouvez un multiplicateur égal à 12,5 et non l’infini.
    La banque centrale controle donc la création monétaire car pour creer 100 il lui suffit d’injecter 100/12
    C’est pour cela que vous mentez en disant:

    « Si a supérieur à 1 elle tend vers l’infini ! Qu’ont ils faits de 1971 à 2009 ? Ils ont décidé sans le demander à personne, que a serait supérieur à 1, permettant ainsi une création potentiellement infinie d’argent dette, »

    « Ils » n’ont pas pu preter plus que 12 fois les liquidité injectées ce qui est différent de l’infini.
    J’ai vu le film de Paul Grignon qui n’a aucune valeur économique. Il ment par omission, il parle de la cration monétaire sans jamais évoquer la destruction monétaire. Bref il n’expose que la moitié d’une théorie (pourtant pas si compliquée que ca) pour la critiquer. Il confond aussi croissance et production de bien physique (bref les chercheurs ne doivent probablement rien produire pour lui). Son film est tres partisan et à la limite de l’antisémitisme.
    Si c’est votre seule référence en matière d’éco, je comprend mieux que vous soyez capable de défendre des théories mise en échec par une économie a 2 agents et un bien…

    Vous ne repondez pas à mon exemple fort simple où je vous montre que mon agent A peut consommer à l’infini sans produire s’il n’existe pas de force de rappel sur l’argent…

  6. Trois choses :

    1) a tel que définit dans ce post ne correspond pas à l’effet de levier de création monétaire, je suis fort étonné que vous ne l’ayez pas compris… a représente la quantité de crédits émis / les dépots, rien à voir avec quantité de crédits / fonds propres vous en conviendrez… Relisez le post.

    2) La série tend vers l’infini si a supérieur à 1, c’est une certitude.

    3) Les fonds propres ne sont pas de la monnaie, mais un ensemble d’actifs (qui peut être en partie de la monnaie), mais qui peut être de l’or, ou un peu n’importe quoi. Donc la Banque Centrale ne contrôle rien du tout de ce point de vue. Elle n’est là que pour tenter de réparer les dégâts « en dernier recours », et pour faire jouer une régulation par les taux d’intérêts, ce qui ne peut pas marcher. (et ça ne marche pas).

    Donc revoyez les choses…

  7. 1) C’est bien ce que je vous dit, a n’a jamais été plus grand que 1. Si les dépots d’une banque A sont M , alors la banque A doit faire des reserve légales égales à zM (le ratio traditionnel est z=8%) et prete (1-z)M a l’agent a. Ensuite a depose cet argent (dans la meme banque ou dans une autre ca ne change rien mais disons dans une autre banque B pour aller dans votre sens) et la banque B provisione z(1-z)M et prete M(1-z)^2 qui sont eux aussi déposé et ainsi de suite. On peut supposer qu’a chaque fois l’argent est déposé dans une banque différente et qu’il y en a une infinité. En sommant en suite tous les depots present dans l’economie on obtient:

    depots agregés=M(1+(1-z)+(1-z)^2+…)=M/z (12,5M avec le ratio cook)
    reserve agrégées=Mz(1+(1-z)+(1-z)^2+…)=M

    C’est completement indépendant du nombre de banque, ce sont des sommes sur le nombre d’operations realisés (depot pret) dans une seule et meme banque ou dans une infinité de banque ci ca vous chante.
    Votre erreur est de dire que depot/pret accordé>1 (actuellement ce ratio est à 92%)

    La raison toute simple pour laquelle ca ne peut pas etre vrai est que les depots constitue le passif d’une banque et les prets sont à l’actif et que donc dans ce cas la le bilan ne serait pas équilibré. J’ai passé deux ans en analyse financière sur le secteur bancaire avant de devenir trader et je vous assure que je n’ai jamais vu un bilan de banque où une banque pouvait prêter plus que son passif… Auriez vous un exemple de ce que vous avancez, pouvez vous me montrer une banque qui prete plus que son passif? (je serai tres curieux et il faudrait la denoncer sur le champ!) Je veux absolument voir un bilan qui vérifie ce que vous avancez (ils sont disponibles sur les sites de n’importe quelle banque).

    2)Votre série tend vers plus infini si n tend vers plus infini et a plus grand que 1, c’est une certitude. Votre série ne représente pas la quantité totale de dettes présentes dans l’économie c’est aussi une certitude.

    3) Non il n’y a pas n’importe quoi dans les fond propre, je vous invite à consulter les normes bales II.

    4)Je suis frustré, vous ne répondez toujours pas à mon exemple sur le dividende monétaire…

  8. @Jean

    1) Vous ne faites que refaire le calcul du post en posant z = (1-a). Ce n’est évidemment pas indépendant du nombre banques suivant le mécanisme dénoncé ici. D’abord la formule exacte n’est pas M/z, mais M.[1-(1-z)^(n+1)]/z .

    Bon, vous supposez que ce système MARCHE, mais ce n’est pas CE QUI SE PASSE, et dans la réalité a > 1. Que fait la Banque quand ses dépots sont retirés et déposés dans une autre Banque ? Ses crédits en cours sont toujours en cours et dépassent ses nouveaux dépôts (a>1), tandis que ces dépôts permettent de générer de nouveaux prêts dans la nouvelle Banque. Au fur et à mesure que ces dépôts bougent toutes les Banques voient leur a passer en mode > 1, et créer de nouvelles Banques permet d’amplifier ce phénomène en CIRCUIT FERME. CQFD.

    Ce qui par ailleurs est vérifié expérimentalement, il suffit de sortir de chez soi pour le voir concrètement : CA NE MARCHE PAS. L’argent ne sort pas de ce circuit d’amplification en résonance.

    2) Le 1) répond parfaitement

    3) Il y a n’importe quoi, peut être pas dans Bâle II, mais dans la réalité des bilans des Banques allez demander à Lehman Brothers et aux 1000 faillites ou plus en cours ce qu’il y avait qu’on rigole.

    4) »A peut consommer beaucoup plus qu’i ne produit tout au long de sa vie. »

    Pas « beaucoup plus » non. Le dividende Monétaire appliqué à la zone euro pour M3 = 10 000 milliards, et 322 millions de citoyens, à 5% / an donne 140 euros / mois / citoyen… En quoi est-ce « beaucoup » ?

    Par ailleurs chacun le reçoit, et personne n’est obligé d’acheter ou de vendre quoi que ce soit. Et qui a dit qu’il fallait consommer plus moins ou la même chose que ce qui est produit ?

    Léonard de Vinci quand il dessine l’hélicoptère en 1550, il a produit quelque chose ? Qui le lui a acheté ? Qui était en mesure de quantifier cela ?

    Pensez-vous que vous avez payé le quart de la moitié du huitième du travail d’Albert Einstein qui vous permet via l’énergie nucléaire de lire ceci en ce moment même sur internet ? Qu’est-ce que vous savez de la « valeur » de ce que produisent les hommes ? Rien. Alors 5% / An, 140 euros / mois, ça me paraît bien peu cher pour autant de générosité…

  9. 1) Mais c’est bien cela ce que je reproche à votre raisonement vous n’allez pas jusqu’au bout:qd les depots D sont retirés de la banque A et placé dans la banque B , la banque B doit constutuer des reserves zD pour accepter ce depot et va donc les demander à la banque A qui va perdre ses zD de reserve et ne pourra pas de ce fait augmenter son crédit. Ainsi une creation de credit pour B via le nouveau depot constitue une destruction pour A.
    Donc à l’échelle A+B ca ne change pas la donne (le nombre de reserve r est le meme,le nombre de depot aussiet le nombre de credit), ces deux situations sont dtrictement équivalente. Je viens de consulter les bilans, soge, BNP, Credit agricole: 1-z<1...)

    Vous dites:
    « Vous ne faites que refaire le calcul du post en posant z = (1-a). « 

    Parfaitement. et comme z=8%, a=92%<1

    « D’abord la formule exacte n’est pas M/z, mais M.[1-(1-z)^(n+1)]/z »

    si j’écrit ma somme M/z c’est parceque je fais tendre n vers l’infini car dès qu’une banque recoit un depot elle le prete.

     » Que fait la Banque quand ses dépots sont retirés et déposés dans une autre Banque ? »
    -3 cas: soit le client retire son dépôt en cash et dans ce cas la banque tape dans ses réserves pour payer son dépot car elle a assez de reserve.
    soit elle n’a pas assez dereserve et elle tente d’emprunter ou de lever du capital pour éviter la faillite.
    soit le client vire son argent à la banque B et dans ce cas le dépot du client à la banque A devient le depot de la banque B à la banque A.

    « Ses crédits en cours sont toujours en cours et dépassent ses nouveaux dépôts (a>1), »

    Avant le retrait du depot on a

    R0+C0=D0+P0 soit
    avec Rt, Ct, Dt, Pt les reserve, credit, depot et restant du passif (capital et dette de la banque) à l’instant t

    Supposons que le client retire son dépot. On a alors D11 signifie en faillite.Aussi méchant que soient les banquiers ils ne peuvent pas prêter plus que leur passif.

    « Ce qui par ailleurs est vérifié expérimentalement »

    J’attend toujours un bilan qui prouve ce que vous avancez. (en deux ans ou je n’ai fait qu’analyser des bilans de banques je n’ai jamais eu la chance de le constater).

    « 3) »

    c’est bien pour cela que l’on dit qu’il faut revoir les normes comptables (ce qui n’a rien a voir ac le dividende monetaire).

    « Rien. Alors 5% / An, 140 euros / mois, ça me paraît bien peu cher pour autant de générosité… »

    Le but d’une politique monétaire n’est pas d’être généreuse mais crédible pour rendre l’argent efficace. Un système ou l’on s’enrichit sans investir ou travailler n’est pas crédible. Personne ne fera confiance à vos bout de papier s’il suffit de vivre un an pour en gagner 100 et qu’il n’y a pas de force de rappel (c’était d’ailleur ce point la que je critiquait: l’absence de force de rappel).

  10. C’est bien de vouloir changer l’économie mais c’est mieux quand on le fait avec des idées qui tiennent la route.
    Avez vous déja lu un cours/livres sur les mécanismes monétaires avant de les critiquer?

    Bref je suis dsl de vous contredire ms le mythe du complot ne tient pas et ce n’est pas possibles même avec une infinité de banques de creer une infinité de monnaie. Ce n’est pas une somme male écrite et une comparaison douteuse avec la résonance qui fera office d’arguments. D’ailleur vous n’avez rien pour prouvez ce que vous avancez à part des « il suffit de sortir de chez soi pour voir que ca ne marche pas ».
    Si vous aviez la gentillesse de fournir ne serait-ce qu’un bilan ou a>1 on pourrait au moins faire un effort pour vous croire.
    Il y a plein de choses criticables:
    Pourquoi ne reserve t’on pas au banques centrales uniquement le droit de creation monetaire?
    Les taus d’interet fixés pas les banques de détails sur de l’argent prêté par les banques centrale ne devrait il pas être régulés?
    Quelles normes peuvent permettre une comptabilisation des fonds propres plus proche des risques réels?
    Il y a plein de questions intéressantes et compliqué à se poser. Franchement, je suis arrivé sur ce blog parce qu’un copain me l’a conseillé mais niveau économie c’est une vaste fumisterie. Ce sont des arguments de cafés du commerce avec des pseudo calculs ou comparaisons scientifiques (fausses!) qui sont cencés valider des thèses partisanes.

  11. Pour les Bilans des Banques vous devez être le dernier sur terre à ne pas savoir que la quasi totalité des Banques était en faillite en 2008. Ne pas « avoir vu » des a>1 dans ces conditions c’est … indicible…

    Pour le cas des deux Banques vous oubliez simplement qu’une fois que A a balancé ses crédits sur la base de P de dépôts il existe 2P de monnaie (à zP près), quand les P de dépôt viennent chez B, B crée P de monnaie aussi, et je me retrouve donc avec 3P de monnaie, le passage de P vers B n’a pas supprimé par enchantement les crédits que A avait octroyés, A ne peut plus créer de nouveaux crédits, mais c’est déjà trop tard a>1. etc… jusqu’à la Banque n.

    J’ai donc créé via n Banques nP de crédits >> P, et les banques étant vidées de ce dépôt mouvant tour à tour ont TOUTES dans ce cas une quantité de crédits émis supérieure à leurs dépôts.

    Vous êtes le dernier des mohicans à croire que les Bilans des Banques représentent quelque chose !

    Quand à ce blog, il n’épluche pas les faux bilans, il s’intéresse à quitter un monde qui meurt, sans regrets, et sans croire une seconde que l’ancien paradigme est encore vivant, pour en bâtir un nouveau, il n’a rien à « prouver », les faits ne se démontrent pas, ils s’expérimentent en direct live.

    Si vous avez des choses à dire, développez votre blog, ici ce n’est pas un tribune, si vous ne comprenez pas allez ailleurs c’est tout, personne ne vous force.

  12. « Pour le cas des deux Banques vous oubliez simplement qu’une fois que A a balancé ses crédits sur la base de P de dépôts il existe 2P de monnaie (à zP près), quand les P de dépôt viennent chez B, B crée P de monnaie aussi, et je me retrouve donc avec 3P de monnaie, le passage de P vers B n’a pas supprimé par enchantement les crédits que A avait octroyés, A ne peut plus créer de nouveaux crédits, mais c’est déjà trop tard a>1. etc… jusqu’à la Banque n. »

    aucun sens

    « faux bilan »

    vous n’etes toujours pas capable de me montrer un faux bilan où a>1. Donc encore un argment du type complot judeo maconique avec des faux bilans mais toujours incapable de me montrer un seul de ces faux bilans que vous dénoncez.

    « Quand à ce blog, il n’épluche pas les faux bilans, il s’intéresse à quitter un monde qui meurt, sans regrets, et sans croire une seconde que l’ancien paradigme est encore vivant, pour en bâtir un nouveau, il n’a rien à « prouver », les faits ne se démontrent pas, ils s’expérimentent en direct live. »

    vous etes un allumé pas un économiste.

    « ici ce n’est pas un tribune »

    argument de dernier recours pour les partisans incapables d’expliquer leur pensée.

  13. Bon je reprend une dernière fois pour vous montrer qu’au niveau macro pour deux banques ou une banque un retrait de depot ne change rien.

    Banque A:
    Actif:
    zD0 de reserve
    (1-z)D0 de credit
    Passif:
    D0 de depot

    un client retire D, A le lui donne en prenant dans ses réserves puis le client le dépose à la banque B.

    Banque A:
    Actif:
    zD0-D de reserve
    (1-z)D0 de credit
    Passif:
    D0-D de depot

    Banque B:
    Actif:
    zD de reserve
    (1-z)D de credit
    Passif:
    D de depot

    la banque A est obligé d’avoir des réserves de z(D0-D), elle emprunte donc les (1-z)D de credit disponible à la banque B. On a donc:

    Banque A
    Actif:
    zD0-D+(1-z)D=z(D0-D) de reserve
    (1-z)D0 de credit
    Passif:
    D0-D de depot

    Banque B:
    Actif:
    zD de reserve
    (1-z)D de credit
    Passif:
    D de depot

    ainsi, pour la banque A comme pour la banque B la valeur de a n’a pas changée, même après retrait.
    Au final, en sommant pour obtenir le résultat agrégé cela revient au cas où il y a une seule banque:

    Banque agrégé:
    Actif:
    zD0 de reserve
    (1-z)D0 de credit
    Passif:
    D0 de depot

    Donc le fait d’avoir deux banques est équivalent à avoir une banque pour les opérations de retraits de dépôt. On conclut par récurrence…
    Le modèle (expliqués dans des centaines et des centaines d’ouvrages) n’est pas faux.
    La seule condition pour que l’on ai une création infini de masse monétaire, n’est pas un nombre de banques infini (car n banques équivaut à une banque et par ailleurs n<10 en France) mais a>1.
    Vous dites que c’est le cas « de 1971 à 2009 ». J’aimerai savoir sur quoi vous vous basé pour affirmé cela? Vous ne faites confiance à aucun bilan même s’ils sont vérifiés par les autorités régulantes? Vous ne faites confiance ni à l’OCDE ni à la BCE, ni au FMI? Pourquoi? Quels éléments vous permettent d’affirmer que les crédits sont supérieurs au dépôt (ie que toutes les banques sont en faillite)?

    Enfin vous écrivez:
    « Et la série mathématique : Sn = 95% + 95%^2+ … + 95%^n
    Peut s’écrire : Sn = a (1+a^2+…+a^n) avec a = 95% »
    Ca serait aussi le cas si tout ce faisait dans la même banque. je depose 100 chez A qui me prete 95 que je depose encore chez A et qui me reprete 95%*95 et insi de suite. C’est pour cela que je n’arrive toujours pas à comprendre en quoi le nombre de banque importe pour ce calcul. C’est plutot le nombre de depot et de pret qu’il faun considérer.
    Je vous en prie répondez à ces questions.
    Merci

  14. Gardez vos certitudes, il n’y a pas eu de faillite du système financier, pas de plans massifs de sauvetage pour renflouer des Banques, et tout va bien par ailleurs, jamais le système financier n’a créé de l’argent hors de la réalité vécue par les hommes.

    Je suis un allumé ? C’est moi qui vit hors de la réalité ? Ce serait amusant si ce n’était dramatique de constater dans toute l’histoire à quel point l’aveuglement des tenants d’un système en place les a empêché de voir les révolutions en marche… Comme si le monde était coupé en deux…

    D’autres « allumés » qui pensent que ça ne marche pas et qui proposent de passer à un système monétaire avec un Revenu Universel :

    Bernard Lietaer, économiste ayant participé à la création de l’euro
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lietaer

    Clarisse Herrenschmidt, anthropologue, Collège de France
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Clarisse_Herrenschmidt

    Marc de Basquiat, économiste, auteur de l’étude http://allocationuniverselle.com

    Maurizio_Lazzarato, philosophe et sociologue italien
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurizio_Lazzarato

    The Money Fix d’Alan Rosenblith (interview de Chomsky, etc.)
    http://transitionmonetaire.ning.com

    Merci de ne pas y revenir avoir d’avoir lu ces références (et de ne pas trop importuner ces auteurs, mais de les lire et d’essayer de comprendre, merci).

  15. « la banque A est obligé d’avoir des réserves de z(D0-D), elle emprunte donc les (1-z)D de credit disponible à la banque B. »

    Qui ne les lui donne pas. Fin de la démonstration.

    Vous êtes naïf ou quoi ? Les dépôts quand on dit qu’ils vont chez B, ils vont n’importe où dans le monde à Jersey, à Hong Kong, ou dans une nouvelle Banque, ou dans une pléïade de Banques, et aucune Banque n’est censée prêter à une autre s’il elle ne veut pas le faire elle ne le fait pas (d’ailleurs c’est bien ce qui passe depuis 2008 les Banques ne se prêtent plus entre elles…).

    Pfff, bon écoutez je perds du temps là avec vous, je n’en suis plus là, je travaille avec un collectif sur des actions concrètes, je vous remercie d’aller consulter les auteurs que je vous ai cités.

    Vous avez aussi les partis politiques qui proposent le Revenu Universel dont le parti libéral Allemand au pouvoir avec Merkel (faut vous mettre à jour mon ami !) : http://www.ftd.de/politik/deutschland/:buergergeld-und-grundeinkommen-was-hartz-iv-ersetzen-soll/50019621.html

    Et Jacques Marseille aussi en France, voilà deux références à travailler, courage :

    http://economiedistributive.free.fr/spip.php?article2518

  16. @Jean

    il n’est pas surprenant de s’accrocher au connu et à l’existant en s’auto-persuadant qu’il est fondé et fonctionne.

    Des avant-gardistes comme @Galuel, remettant en cause le système en place, ont toujours inspiré la crainte : cf. Galilee – vous jouez ici le rôle du Pape.

    Mais cela est bien naturel – l’homme a besoin d’appréhender et d’accepter le monde pour pouvoir y vivre. Ceux qui ne le font pas, risque de perdre pied ou du moins de se faire exclure de la société en tant qu’allumés, comme vous le faites avec @Galuel.

    Cette question de divergence de la création monétaire par les banques est épineuse et ne peux, semble-t-il, trouver une réponse cartésienne définitive. Je vous renvoie au long débat qui a eu lieu sur le blog de Paul Jorion

    http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/Blog_de_Paul_Jorion_Monnaie.pdf

    Paul Jorion défendant d’ailleurs plutôt votre approche

    Il me semble cependant naïf de ne pas remettre en cause ce système monétaire sous prétexte « Si ce système est en place en ce moment, c’est qu’il y a de bonnes raisons »

    En premier lieu car ce système est en constante évolution, il n’est pas stable. Le système tel qu’il existe aujourd’hui date de moins de 40 ans, ce qui est, vous en conviendrez, bien court. Ce qu’on a pu constater pendant ce demi-siècle est une formidable accélération de la production et un creusement des inégalités. Aurait-ce un quelconque lien avec la création monétaire ?

    Vous mentionnez justement la destruction monétaire, depuis la decorellation de l’or, la masse monétaire n’a fait que croître. Pensez-vous qu’une masse monétaire stable soit compatible avec le système ?

    @Galuel vous oriente vers les travaux de B. Lietaer. Il montre que pendant ce demi-siècle les crises monétaires sont la règle et non l’exception. Pourriez-vous encore affirmez que ce système est en place pour de bonne raison ? A noter que cette instabilité ne fait que s’accélérer et s’amplifier – cela étant mécanique (je ne veux pas entrer dans les détails).

    Les arguments économiques en faveur de ce système sont à mon avis, qu’il favorise la croissance du PIB la mondialisation et le développement des dérivés financiers. Ses défauts, le creusement des inégalités et l’exclusion de ceux qui sont hors du circuit économique principale.
    Pensez-vous que dans le contexte actuel la priorité économique et politique soit de favoriser croissance, mondialisation et dérivés au dépend de l’exclusion ?

    Votre exemple sur le dividende universel, défendu, je le confirme par Milton Friendman, est nul et non avenu. Si vous voulez avoir plus d’information je vous invite à soulever le débat sur http://transitionmonetaire.org

    Bonne glissade dans la nouvelles années,

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